Les vendeurs cherchent à obtenir le meilleur prix possible pour céder leurs biens immobiliers, malgré la remontée des taux d’intérêt.
Ces derniers mois, le volume des ventes de logements anciens a diminué et les délais de vente se sont allongés. De plus, la hausse du taux d’intérêt d’emprunt réduit le pouvoir d’achat des ménages et rend l’acquisition d’un bien plus difficile pour certains acheteurs. Les banques ont également durci les conditions d’octroi de prêts. De ce fait, le nombre d’acheteurs potentiels se fait plus rare sur le marché immobilier. Dans un tel contexte, les vendeurs ne sont pourtant toujours pas prêts à ajuster leurs prix à la baisse.
Selon la plateforme d’annonces Bien’Ici, les prix affichés pour les biens sont toujours en hausse. En effet, certains vendeurs ne sont peut-être pas encore conscients de la situation économique actuelle et maintiennent des prix élevés malgré la baisse de la demande.
Le rôle des agents immobiliers est alors de conseiller sur le prix de vente approprié de leurs biens. Les prix de l’immobilier résidentiel ont baissé de 0,2 % en un mois en mars et de 0,5 % depuis le début de l’année, d’après les indices Meilleurs Agents – « Les Echos ».
De nombreux vendeurs ont du mal à accepter que le marché immobilier ait changé. C’est pourquoi les prix ne baissent que très lentement, même si le marché est actuellement plus difficile du fait de la hausse du taux d’intérêt d’emprunt et de la diminution du nombre d’acheteurs potentiels. Les vendeurs ont souvent une idée de la valeur de leur bien basée sur les prix précédemment élevés, mais ils doivent maintenant s’adapter à la nouvelle réalité du marché et ajuster leurs prix en conséquence.
Depuis la pandémie de Covid-19, le marché immobilier a évolué et la hausse des taux d’intérêt d’emprunt a également compliqué la situation pour les acheteurs. Désormais, l’offre excède la demande et les acheteurs ont souvent plus de pouvoir de négociation, car il y a plus de biens disponibles. Dans ce cas, les vendeurs sont contraints de baisser leur prix pour attirer des acheteurs sérieux. Les vendeurs doivent comprendre que les prix élevés qu’ils espèrent atteindre ne sont peut-être plus réalisables dans le contexte actuel.
Par ailleurs, les candidats à l’acquisition qui attendent une hypothétique baisse des prix font un mauvais calcul. Bien que le prix de l’immobilier soit inférieur, le taux d’intérêt quant à lui augmente. Alors, attendre trop longtemps pour acheter un bien peut être risqué.
Après des années de fortes hausse des prix, les vendeurs ne réalisent pas toujours la plus-value de leurs biens, même s’ils acceptent de négocier. Les acquéreurs, quant à eux, peuvent être réticents à se tourner vers des projets moins ambitieux ou moins onéreux. Les professionnels de l’immobilier se doivent de sensibiliser les deux parties pour favoriser une plus grande fluidité des transactions.
Source LES ECHOS