Immobilier : l'importance de la contre-offre dans les négociations.

Lorsqu’un acheteur formule une proposition au vendeur et propriétaire d’un bien immobilier (maison comme appartement), celui-ci a la possibilité de formuler une contre-offre. Intéressante pour ouvrir les négociations, la contre-offre peut concerner le prix du logement, mais également d’autres aspects.

Format, délai de validité et plus encore : Barraine Immo, votre réseau d’agences immobilières en Bretagne, vous détaille tout ce qu’il faut connaître sur la contre-offre afin de mener au mieux votre négociation.

 

Une contre-offre, c’est quoi ?

 

La contre-offre est une proposition qui peut faire suite à une offre d’achat formulée officiellement à l’écrit par l’acheteur.

Concrètement, la proposition formulée par le potentiel acquéreur se rapproche de vos attentes en termes de prix de vente ou en termes de délai de clôture de la transaction, mais pas suffisamment pour que vous décidiez de l’accepter. Au contraire du refus qui met fin à toute négociation, la contre-offre permet de poursuivre les discussions pour atteindre un accord qui conviendra à l’ensemble des parties concernées par la transaction.

Vous pouvez donc utiliser la contre-offre comme levier pour négocier avec l’acheteur, en lui indiquant que sa proposition était intéressante, mais que des points de blocage empêchent la finalisation de la transaction. La contre-offre est pensée pour montrer à l’acheteur que vous êtes prêt à faire un effort pour conclure la vente en réduisant le prix ou en acceptant l’ajout de certaines clauses suspensives, tout en l’informant qu’il doit lui aussi faire évoluer sa position.

Typiquement, si vous avez décidé de mettre en vente votre maison ou votre appartement au prix de 250 000 €, formuler une contre-offre à un acheteur qui vous propose 175 000€ n’a que peu d’intérêt : vos positions sont trop éloignées pour aboutir à un accord. En revanche, si l’acheteur potentiel effectue une proposition d’achat à 230 000€ , il peut être intéressant d’y réfléchir et de formuler une contre-offre afin que la transaction aboutisse.

 

Comment formuler sa contre-offre ?

 

À l’image de l’offre d’achat, la contre-offre est un document officiel qui a une véritable valeur en termes juridiques. En tant que vendeur, vous serez engagé à l’instant où vous aurez transmis votre contre-offre auprès de l’acquéreur potentiel. Il est donc primordial de bien la préparer et de prendre tous les éléments en considération.

 

Une contre-offre doit-elle être écrite ?

 

Oui, il est obligatoire que votre contre-offre soit écrite. Vous pouvez également prendre contact avec l’acheteur pour négocier à nouveau avant de procéder à votre contre-offre, qui ne sera concrète que lorsque vous lui aurez adressé une proposition en bonne et due forme, à l’écrit. Tout comme l’offre d’achat initiale, la proposition n’aura pas de réelle valeur si elle est uniquement évoquée au détour d’une discussion orale.

 

Que doit contenir la contre-offre ?

 

Pour être valide, la contre-offre doit contenir la plupart des éléments primordiaux qui apparaissaient sur la proposition initiale.

Vous devez donc stipuler votre nom et celui de l’acheteur, l’adresse et une description complète du bien immobilier concerné par la transaction. Par la suite, vous devez mentionner que vous avez étudié l’offre d’achat, et que vous aimeriez faire une contre-offre.

Énoncez ensuite vos conditions : notez le prix de vente auquel vous êtes prêt à céder votre maison ou votre appartement. Si vous avez revu le prix à la baisse, mentionnez-le dans votre contre-offre. Notez également toutes les conditions suspensives qui entoureront la transaction, et mettez notamment en avant celles qui auraient été modifiées, ajoutées ou supprimées.

Concluez la contre-offre en laissant un délai de réflexion à l’acheteur. En général, le vendeur propose cinq à sept jours de délai de réflexion dans le cadre d’une contre-proposition.

 

Est-il possible de cumuler les contre-offres ?

 

Une fois la contre-offre effectuée, la balle est dans le camp de l’acheteur. Celui-ci a plusieurs options qui s’offrent à lui : il peut accepter la proposition et vous confirmer son intention de procéder à l’achat du bien, aux conditions que vous avez fixées dans votre contre-offre. La suite logique du processus consiste à signer un compromis de vente, puis de finaliser la vente via la signature de l’acte authentique chez le notaire.

Il peut également mettre fin aux négociations en apportant son refus définitif. Dans ce cas précis, vous devrez ouvrir des négociations avec d’autres acheteurs, et attendre de nouvelles offres d’achat.

L’acheteur a également la possibilité de répondre à votre contre-offre par une nouvelle contre-proposition. Techniquement, il n’y a pas de limite en termes de contre-proposition : tant que l’acheteur et vous continuez à entretenir des négociations et le dialogue, vous êtes en droit de formuler une contre-offre. Le processus s’achève dès que vous avez indiqué un refus ferme et définitif de poursuivre la négociation à l’écrit.

 

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